Description

 

Décrire le Bassin de la Cène est ici impossible.

 

 

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1-avant 831, dans l’abbaye de Saint-Riquier on conserve une relique du Bassin du lavement des pieds, donnée par Charlemagne. Dor P., Reliquaires de la Passion, p. 201.

2-au 9^ème siècle, à Jérusalem, d’après le témoignage du patriarche Nicéphore de Constantinople, la relique du Bassin de la cène est conservée dans l’église Notre-Dame de Sion. R. de Brienne D., Dictionnaire, p. 96.

3-vers 1050, à Siegbourg, anciennement dans l’église de l’abbaye, se trouve un autel portatif contenant notamment une relique du Bassin de la Cène. (Frolow A., 219)

4-1132, dans l’abbaye de Saint Amand, est conservée une relique du Bassin du Lavement des pieds, don de l’abbé Absalon. (Frolow A., 321)

5-le 25 Mai 1186, à Saint Donatien de Bruges, en Belgique, une des huit châsses à reliques contient une relique du Bassin de la Cène. (Frolow A., 321)

6-avant 1170, à Arras, dans l’abbaye de Saint Vaast, un inventaire mentionne une relique du Bassin du Lavement des pieds. (Frolow A., 395)

7-au 12^ème siècle, à Jérusalem, d’après Guillaume de Tyr, la relique du bassin de la Cène est conservée. R. de Brienne D., Dictionnaire, p. 96.

8-à Douai, dès 1255 ? Dans la collégiale Saint-Amé, est conservée une relique du vase du lavement des pieds. Dor P., Reliquaires de la Passion, p. 189.

9-au 13^ème siècle, la cathédrale Sainte-Trophime d’Arles conserve une relique du vase du lavement des pieds, mentionnée en 1293. Dor P., Reliquaires de la Passion, p. 178.

 

 

Historique

 

Il semblerait que cette relique ait été connue surtout dans le monde byzantin. D’après le témoignage du patriarche Nicéphore de Constantinople (†829), et de Guillaume de Tyr (†1184), archevêque de cette ville et historien des croisades, dans l'église Notre-Dame de Sion, se trouvait la vasque de pierre dans laquelle le Christ puisa de l'eau pour laver les pieds des apôtres.[1] Épiphane l'Hagiopolite cite aussi au 8^ème siècle la relique, qu'il situe à Jérusalem.[2]

La relique du Bassin de la Cène serait parvenue à Constantinople à une date indéterminée, et conservée dans l'église du Phare: en effet, Paul Magdalino dit dans son article que « la spécialité de l’église du Phare est d’actualiser la vie du Christ par des reliques » et nomme le Bassin.[3]

Il ne m’a pas été donné de trouver plus d'éléments historiques concernant le Bassin de la Cène. Apparemment cette relique a été introduite en Occident à partir du 11^ème siècle.

 

 

Culte

 

Le Bassin de la Cène n'a pas fait l'objet d'un culte particulier à ma connaissance.

 

 

 

 

 

 

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[1] Cabrol F., Leclerq H., Dictionnaire, article, « reliques », 2311.

 

[2] R. de Brienne D., Dictionnaire, p. 96.

 

[3] Magdalino P., Byzance, p. 29.