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3.1. Les reliques du Jeudi-Saint  

 

Beaucoup de reliques du Jeudi Saint n’ont pas fait l’objet d’études approfondies :

La relique du Bassin de la Cène, la Serviette du lavement des pieds(morcelée), la relique de la Nappe de la Cène, les autres reliques du Calice de la Cène (morcelées),  le  vase de la Cène de Troyes (détruit à la Révolution), le Pain de la Cène (morcelé, non étudié), le Couteau de la Cène, la Patène de la Cène, la Pierre du Mont des Oliviers et du Jardin de Gethsémani (morcelée, pas d’études minéralogiques).

Le Calice de la Cène de Valence a été étudié en 1960 par Don Antonio Beltrán, professeur d'archéologie à l'Université de Saragosse, lequel a déterminé que les trois parties composant le calice étaient indépendantes les unes des autres à l'origine et ne sont pas de la même époque: la base du calice est un vase égyptien ou califal, datant du 10ème ou 11ème siècle, qui a été ajouté à la coupe vers le 14ème siècle environ. La coupe qui constitue la partie supérieure du calice est datée entre le premier siècle avant et le premier siècle après Jésus-Christ et taillée dans une pierre d'origine orientale (Égypte, Syrie ou Palestine). [1]

La Table de la Cène, conservée à Rome en la basilique Saint Jean de Latran a été décrite en 1862 et cité par Rohault de Fleury dans son ouvrage:[2] Mais aucune étude approfondie n’a été réalisée (datation...).

       

                

 

3.2. Les reliques du Vendredi-Saint

 

Beaucoup de reliques du Vendredi Saint n’ont pas fait l’objet d’études approfondies : les Liens du Christ, le Bandeau du Christ (manque d’études notamment en ce qui concerne les taches de sang, le tissu), la Robe blanche de la dérision, les Verges de la Passion, les Liens de la flagellation. La Colonne de la flagellation est seulement mesurée et décrite.[3] La Robe de pourpre, le Roseau, le Voile de Véronique, le Calvaire (morceaux de pierre morcelés non étudiés), la Croix (de nombreux morceaux), les Saints Clous, les Dés,  les vêtements du christ, la Ceinture du Christ, les Sandales du Christ, le Subligaculum, l’Éponge, la relique du Fiel et du Vinaigre, le Sang, la Pierre de la déposition de la Croix, la Pierre roulée(fragmentée), les Cheveux du Christ, la Barbe, le Suaire de Besançon(détruit en 1794), les autres Suaires, les Bandelettes funéraires, les aromates d’embaumement. La scala santa  ou escalier saint est décrit et mesuré mais aucune étude supplémentaire n’est réalisée.[4] En ce qui concerne les pierres morcelées du Saint Sépulcre, aucune étude n’a été effectuée.

 

 

En revanche quelques reliques de la Passion ont fait l’objet d’investigations plus approfondies : la Tunique d’Argenteuil, la Tunique de Trèves, le Titulus, la Lance, le Suaire de Turin, le Suaire d’Oviedo, le Suaire de Cadouin, le Suaire d’Aix-la-Chapelle et de Compiègne (détruite ou perdue en 1848), la Coiffe de Cahors.

 

 

 

 

 

 

 

 


 

[1] http://terraeantiqvae.blogia.com/2005/090501-valencia.-nuevos-datos-del-santo-caliz-de-la-catedral.php Lien valide le 29 Avril 2010.

 

[2] Fleury C., Mémoire, p. 280.

 

[3] Idem, p. 264.

 

[4] Fleury C., Mémoire, p. 268.

 

 

3. Bilan archéologique sur les reliques de la Passion

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