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Études de tissu
 

En 1882, la relique fait l'objet d'un examen de tissu à l’initiative de l’évêque de Versailles.[1] En 1932, le 14 Septembre, une analyse chimique de la Tunique permet de conclure que Â« cette teinture n’était pas constituée par la pourpre des anciens qui était une teinture de luxe, mais qu’elle était formée des éléments utilisés couramment dans les teintures ordinaires et de bas prix. Â»[2]

En Octobre 2003, une étude du tissu est réalisée par Isabelle Bédat, conservateur restaurateur textile.[3]

En 2004, Sophie Desrosiers publie une étude sur le textile et la teinture de la Tunique d'Argenteuil.[4]

 

 

Études sanguines

 

Le 10 Mars 1892, un procès-verbal est réalisé avec prélèvement de deux échantillons tachés pour analyse et détermination éventuelle de présence de sang.[5] Ph. Lafon et J. Roussel analysent les taches sur la Tunique et concluent que  Â« les taches examinées sont bien dues à du sang.. Â» En 1932  les taches de sang sont localisées.[6] En 1934, des prises de vue sont effectuées, des examens des différentes bandes spectrales, ainsi qu’une cartographie des taches de sang.[7] Gérard Cordonnier, diplômé d’Institut d’Optique et M. Roulleau, directeur de la société d’Expertise et de contrôle de Paris, effectuent une série de photos dans plusieurs bandes spectrales, avec des filtres de couleur, et à l’infrarouge. Le radiologue J.M. Auclair examina la Tunique aux ultra-violets.[8]En 1985, G. Lucotte effectue des prélèvements sanguins, notamment en vue d’une étude de l’ADN. Cette année-là, l'expert hématologue Dr Saint Prix détermine que le sang sur la Tunique d'Argenteuil appartient au groupe AB.[9] En 1986, Le professeur Vialle après étude détermine que le sang de la Tunique appartient au  groupe sanguin AB.[10] En 1997, A. Marion réalise une cartographie numérique des taches de sang, ainsi que la numérisation de photos de la Tunique, pour permettre une étude comparative avec le Suaire de Turin.[11] Sur la relique, douze zones tachées de sang, ont été étudiées par A. Marion.[12] Les zones de sang sont localisées au niveau de l'encolure, des épaules, des manches et du dos de la Tunique.

 

 
Étude des pollens
 

Une étude des pollens de l'Institut d'Anthropologie génétique moléculaire a permis de déterminer l'existence de 18 sortes de pollens différents sur 115 grains prélevés sur la Tunique d'Argenteuil.[13]

Les microparticules ont été étudiées à la faveur des prélèvements sur la Tunique en 2003.

Ainsi on a pu constater la présence de grains de sable, provenant de régions désertiques, ainsi que de l'aragonite, un minéral qui se retrouve dans les pierres de construction de Jérusalem, et dont on a trouvé aussi la présence sur le saint Suaire.[14]

 

 

Datation au carbone 14 

 

Une datation au C14 est effectuée.

 

Le rapport des résultats, publié le 26 Mai 2004, indique une fourchette de datation de la Tunique située entre 530 et 650 après Jésus-Christ.[15]

 

En 2005, une nouvelle datation au C14 est réalisée, car nous dit André Marion la procédure en aveugle n'a pas été respectée.[16]

 

D'après les analyses réalisées par Archeolabs, les résultats du 26 avril 2005 indiquent une fourchette de datation entre 670 et 880 après Jésus-Christ.[17] 

 

 

 

Études comparatives entre Tunique d’Argenteuil, Linceul de Turin et Suaire d’Oviedo
 

En 1998, Une étude comparative entre les blessures de la silhouette dorsale du Suaire de Turin et celle de la Tunique d’Argenteuil est réalisée.[18]

 

Jean-Maurice Clercq, dans son ouvrage, Les grandes reliques du Christ, procède de façon claire et détaillée, à une étude comparative de la Tunique d'Argenteuil, du Suaire d'Oviedo et du Linceul de Turin.

Il détaille les points communs à ces trois reliques : la Tunique d'Argenteuil a en commun avec le Linceul de Turin et le Suaire d'Oviedo la présence de sang, de groupe AB.

L'ethnie juive moyen-orientale est commune au linceul de Turin et à la Tunique d'Argenteuil.

On constate des traces de flagellation sur la Tunique d'Argenteuil et le linceul de Turin, mais aussi des signes de torture physique.

 

Sur ces deux reliques, les différentes blessures qui ont provoqué des écoulements de sang coïncident sur les mêmes zones au niveau des épaules.[19]

 

N'oublions pas non plus l'étude comparative d'André Marion en 1998, grâce Ã  sa cartographie des taches de sang sur la Tunique, mise en relation avec les zones de blessures trouvées sur le Suaire.[20]

 

Enfin l'analyse des pollens effectuée sur chacune de ces reliques a mis en évidence la présence d'espèces communes à l'une ou l'autre.[21]

 

 

 

[1] Le Quéré F., Tunique, pp. 75-77.

 

[2] Marion A., Lucotte G., Le linceul, pp. 213-215.

 

[3] Idem, pp. 240.249.

 

[4] Ibidem, pp. 249-258.

 

[5] Ibidem, pp. 192, 219, 222.

 

[6] Ibidem, pp. 222, 223.

 

[7] Abbé Parcot, Recherches scientifiques sur la sainte Tunique d’Argenteuil, 1934.

 

[8] Marion A., Lucotte G., Le linceul, pp. 224-225.

 

[9] Idem, p. 278.

 

[10] Clerq J.M., Les grandes reliques, p. 30.

 

[11] Idem, p. 31 ; Marion A., Lucotte G., Le linceul pp. 229-232.

 

[12] Marion A., Lucotte G., Le linceul, pp. 229-232, et illustration 17.

 

[13] Idem,  pp. 266-269.

 

[14] Clerq J.M., Les grandes reliques, p.33.

 

[15] Marion A., Lucotte G., Le linceul, pp. 258-261.

 

[16] Idem, pp .261-266.

 

[17] Idem, p. 262.

 

[18] Marion A.,  Jésus, pp. 207-213. Marion A., Lucotte G., Le linceul, pp. 232-239.

 

[19] Clerq J.M., Les grandes reliques, pp. 123-124.

 

[20] Voir un peu plus loin, la rubrique études, date 1998.

 

[21] Marion A. et  Lucotte G., Le linceul, pp. 266-269.

La Tunique d'Argenteuil

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