Description

 

C'est une pierre plate, en pierre de calcaire rouge, polie. Elle mesure environ 6 mètres de long pour un mètre de large.[1] Elle est appelée aussi Pierre d’Éphèse ou de la déposition de la Croix; actuellement elle est désignée aussi sous le nom de Pierre de l'onction.[2] Cette relique est située actuellement à Jérusalem, dans la basilique du Saint-Sépulcre, au niveau de l'entrée latérale sud et au pied du Calvaire. C'est la première chose que l'on voit en entrant dans l'édifice religieux.

 

 

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Historique

 

On peut retracer un historique de la relique de la Pierre de la déposition conservée par les empereurs de Constantinople : Manuel I^er Comnème dépose dans l’église du Phare, à Constantinople, en 1169-1170, la Pierre sur laquelle le Christ avait été étendu lors de la descente de la Croix, à Jérusalem et dont le reliquaire est au Louvre. A la mort de l’empereur, la Pierre est installée près de son tombeau dans le monastère du Pantocrator.[3]

 

Quant à la Pierre de la Déposition actuellement conservée dans la Basilique du Saint-Sépulcre à Jérusalem, il est difficile de déterminer quand elle a été déposée en ce lieu.

 

 

Culte

 

Sous la dynastie Comnène (1081-1185), on portait une grande dévotion à la Pierre de la déposition. D'après les poèmes du manuscrit Marc gr.524, Constantin Monomaque et des personnages de la cour impériale sous la dynastie Comnène portaient des enkolpia, renfermant des fragments de la Pierre de la déposition.[4]

 

Actuellement la Pierre de la déposition de la Croix est vénérée par les pèlerins de la basilique du Saint-Sépulcre de Jérusalem: c'est le premier objet qui happe notre regard lorsque l'on entre dans cet édifice religieux. Les orthodoxes vénèrent la Pierre de l’Onction lors de la fête de Pâques.[5]

 

 

 

 

 

 

 

 

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[1]  http://www.atlastours.net/holyland/holy_sepulcher_details.html Lien valide le 29 avril 2010.

 

[2] Valdes G., Bulkaen C., La terre de Jésus, p. 102.

 

[3] Magdalino P., article « L'église du Phare et les reliques de la Passion à Constantinople (VIIe/VIIIe, XIIIe s) », dans Byzance.

 

[4] Lerou S., article « L'usage des reliques du Christ par les empereurs aux 11ème et 12ème siècles: le saint bois et les saintes pierres. », pp. 159-182, dans Byzance.

 

[5] Hurault L., Guide, p. 466.