LES RELIQUES
DE
LA PASSION DU CHRIST
Le couteau de la Cène
Description
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1-Au 9ème siècle, à Trèves, d'après le témoignage d'un certain Almann, la relique du Couteau de la Cène est conservée. Dor P., Tunique d’Argenteuil, p. 214. Son témoignage sera repris, vers 1060, par le biographe de Saint Agritius (260-335), évêque de Trèves, qui avait reçu de Sainte Hélène, la Tunique. Dor P., Tunique d’Argenteuil, p.214.
2-Au 12ème siècle, la relique du Couteau de la Cène est conservée à Orléans. Snoek G.J.C., Medieval Piety, p. 281.
Calvin dit, mais sans donner de date, que la relique du couteau était conservée à Trèves.[1]
Historique
Cette relique aurait peut-être été offerte par Charlemagne et serait originaire de Jérusalem.[2]
Elle est mentionnée dans la Chanson de Charlemagne, écrite après 1075: « ...E avrez le cultel que Deus tint al mangier » dit la Patriarche de Jérusalem à Charlemagne. La Chanson de Charlemagne est le reflet des récits de pèlerins de l’époque.[3]
Elle est déposée au Moyen Age dans l'église Saint Samson d'Orléans: « The 12th-century Guide for Pilgrims, written for pilgrims going to Compostela, gives a wide range of holy places and relics to be visited on the way. It recommends such places as Orléans, where one could find the miraculous chalice...Here too a particle of the true Cross and the bread knife used at the Last Supper were to be seen.[4]Un guide du pèlerin fait mention d'Orléans, ville digne d’être visitée parce qu'elle abrite un fragment de la vraie Croix ainsi que le Couteau à pain de la dernière Cène.
Toutefois, il conviendrait de noter que dans les évangiles il n'est pas écrit que le Christ coupa le pain avec un couteau. Le couteau de la Cène fait partie des reliques dites " invraisemblables" selon Mély.[5]
Culte
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[1] Calvin J., Traité, p. 268.
[2] Dor P., Reliquaires de la Passion, p. 185.
[3] Mély F., Exuviae, p. 177.
[4] Snoek G.J.C., Medieval Piety, p. 281.
[5] Mély F., Exuviae, p. 184.