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1993 : Un deuxième Symposium a lieu à Rome. Des analyses des taches de brûlures en forme de L sont réalisées par Jérôme Lejeune, du CIELT.

 

1994 : Le CIELT contacte l’Institut d’Optique d’Orsay pour un traitement numérique des images afin de déceler d’éventuelles traces d’inscriptions sur le Linceul.

 

1997 : Le troisième Symposium se déroule en Mai à Nice.1998 : Les résultats du traitement numérique des images du saint Suaire sont obtenus par André Marion.

 

1999 : Lors du congrès international de botanique à Saint-Louis, dans le Missouri, les chercheurs israéliens Avinoam Danin et Uri Baruch ont présenté les résultats de leurs travaux ; ils avaient recommencé les études palynologiques de Max Frei et en sont arrivés aux mêmes conclusions en trouvant la présence des espèces caractéristiques de la Palestine et de la région de Jérusalem en particulier.[1]

 

2000 : Un congrès sur le thème « Le Suaire : passé, présent, futur » (La Sindone : passato, presente e futuro), promu par l’Archidiocèse de Turin et organisé par un comité scientifique international avec la collaboration du Centre International de Sindonologie, s’est tenu à Turin du 2 au 5 mars 2000. Un congrès scientifique a lieu à Orvietto du 27 au 29 Août.

 

2001 : Dans son ouvrage, Le Suaire des templiers, Keith Laidler élabore une théorie selon laquelle l’homme vu sur le Suaire représenterait en fait deux hommes: la tête de l’un et le corps de l’autre après étude des proportions corporelles. Après examen d’empreintes d’objets qui seraient visibles sur le Suaire, elle conclue à la fausseté du Suaire, ne comprenant pas pourquoi le nom de Jésus de Nazareth est écrit à l’envers. Or l’écriture en boustrophédon n’a rien d’étrange...Selon elle, la photographie est le procédé de fabrication de l’empreinte sur le Suaire, réalisé au Moyen Age par les templiers. La tête du Christ aurait été embaumée et gardée par les Templiers puis les Francs-Maçons…Elle rapporte que les recherches du médecin légiste en chef de Rockland City, Frederick Zugibe, ont mis en évidence que le corps du Christ a été lavé pour que l’on puisse voir avec tant de précision le détail des plaies de la flagellation et que les traces de sang sur le Suaire correspondent à des saignements post mortem et post ablutionem. Or deux théories existent: d’après le rabbin de l’université du Kent, Dan Cbn Sherbok , « c’était une obligation légale non seulement d’ensevelir le corps, mais encore de le laver…même le jour du Sabbat. » Mais d’après le code de la Loi juive, version abrégée du Sulchan Aruch, écrit au 16ème siècle, d’après des sources beaucoup plus anciennes, il est écrit que « celui qui tombe et meurt instantanément, si son corps était meurtri et que du sang s’écoulait de sa plaie, ou si l’on craint que ses vêtements fussent imprégnés du sang de l’âme, il ne faut pas le laver. »[2]

 

Juin 2002 : Lors de la restauration du saint Suaire, des photos de la « face cachée » sont prises par le photographe Carlo Durante, [3] et c’est à cette occasion aussi que Madame Flury-Lemberg, a mis en évidence l’existence d’une couture latérale située à 9 cm du bord supérieur du drap qui était cachée car recouverte par la toile cousue par les Clarisses en 1534. Cette spécialiste asserte qu’il s’agit d’une particularité que l’on trouve sur les tissus en provenance de Massada, une ville de Palestine, située non loin de la Mer morte, détruite par les Romains en 74.Cette particularité ne se retrouve pas sur les tissus de l’Europe médiévale.[4]

 

2002-2003 : La réaction de Maillard a été avancée comme hypothèse tendant à expliquer la formation de l’image du Linceul de Turin : « La réaction de Maillard se produit lorsque des acides aminés, en présence de sucres, et à température élevée, brunissent en créant un composé semblable à l’humus et de composition très voisine. »[5] Raymond Rogers et Anna Arnoldi ont formulé cette hypothèse en 2002[6] et l'ont reprise l'année suivante.[7]

 

2005 : L'effet corona : L'effet corona est une hypothèse avancée notamment par les italiens Giulio Fanti (département universitaire d’ingénierie mécanique de Padoue), et Francesco Lattarul (département universitaire d’ingénierie électrique et électrotechnique de Bari) lors de la troisième conférence internationale sur le Suaire de Turin à Dallas, au Texas, du 8 au 11 Septembre 2005.[8] « L'effet corona, aussi appelé « effet couronne », est une décharge électrique entraînée par l'ionisation du milieu entourant un conducteur. Elle se produit lorsque le potentiel électrique dépasse une valeur critique mais que les conditions ne permettent pas la formation d'un arc. Des expériences entreprises ont permis la formation d'une image détaillée avec une double superficialité. Cependant on ne sait quelle cause aurait pu engendrer un tel phénomène. »[9]

 

2008 : En 2008, un nouvel article est publié par Giulio Fanti et son équipe expliquant qu’une image latente sur du lin a été obtenue par irradiation avec un laser spécifique.[10] Mais l’image a été formée au bout d'un an alors qu’on sait que celle du Suaire de Turin s’est formée en 48 heures. Au mois d'Août 2008, lors de l'Ohio Shroud of Turin Conference, Robert Villarreal, chimiste au Laboratoire national de Los Alamos, exposa les résultats de ses nouvelles analyses menées avec son équipe sur trois échantillons Raes en concluant que ceux-ci étaient constitués de coton et non de lin.[11] Ces résultats ont confirmé la thèse de l'absence de représentativité de l'échantillon soumis à l'analyse C 14 en 1988 que Rogers avait avancée en 2005 dans un article.[12]

 

2010 : Barbara Frale, historienne italienne, médiéviste et paléographe, a reconstitué en se basant sur les recherches menées dans les années 90 par Marion et Courage, le certificat de décès d'un homme dont le nom était Yeshua ben Yoseph, c’est-à-dire « Jésus, fils de Joseph ».[13]

 

 

 

[1] Voir Avinoam Danin et Uri Baruch, Floristic indicators for the origin of the Shroud of Turin, Conference of the Missouri Botanical Society.

[2] Code of Jewish Law de Gansfried, pp. 99-100.

[3] Voir à ce sujet, Giuseppe Ghiberti, Sindone le imagini.

[4] Marion A., Lucotte G., Le linceul, p. 77.

[5] http://fr.wikipedia.org/wiki/Suaire_de_Turin Lien valide le 29 Avril 2010.

[6] Raymond N. R., Arnoldi A., Scientific method applied to the Shroud of Turin: a review, article visible sur le lien http://shroud.com/pdfs/rogers2.pdf Lien valide le 29 Avril 2010.

[7] Raymond N. Rogers, Arnoldi A., Melanoidins, vol. 4.

[8] http://www.dim.unipd.it/fanti/corona.pdf. Lien valide le 29 Avril 2010.

[9] http://fr.wikipedia.org/wiki/Suaire_de_Turin Lien valide le 29 Avril 2010.

[10] Baldacchini G., Lazzaro P., Murra D., Fanti G., Coloring linens with excimer lasers to simulate the body image of the Turin Shroud.

[11] http://www.shrouduniversity.com/osucon08/abstracts/robertvillareal.htm Lien valide le 29 Avril 2010.

[12] Raymond N. Rogers, Studies on the radiocarbon sample from the shroud of Turin.

[13] Frale B. La sindone di Gesù Nazareno.

 

 

 

Le Linceul de Turin (8)

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