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Le Suaire d'Oviedo (2)

 

Étude des pollens

 

Treize variétés de pollens ont été identifiées sur le Soudarion parmi 141 grains, dont six proviennent de Palestine et sont communes à celles du Linceul de Turin.[1] En revanche aucun pollen originaire de Constantinople, d'Italie ou d'autre pays européen n'a été découvert.

Seuls des pollens de Palestine, d'Afrique du Nord et d'Espagne ont été détectés.

Cela confirme d'ailleurs le parcours historique de la relique.[2]

 

Études comparatives

 

Les travaux comparatifs menés par le Dr Whanger à l'aide du système « Polarised Image Overlay Technique » ont mis en évidence pas moins de soixante-dix points de convergence du côté face entre le Soudarion d'Oviedo et le Linceul, et cinquante-cinq au dos des linges. Cette conclusion permet d'affirmer que le Soudarion d'Oviedo et le Linceul de Turin ont été utilisés par une seule et même personne.Des travaux d’études comparatives ont également été réalisés en palynologie.[3]

 

 

Les particules

 

Sur le Soudarion d'Oviedo on a retrouvé des particules de terre et de poussière au niveau du visage, comme pour le Linceul de Turin.[4]

 

 

La datation au carbone 14

 

En 1990, la relique subit un examen de datation au C 14, par le laboratoire de Toronto(Canada) qui date la relique entre 653 et 786 après Jésus-Christ. Quant aux laboratoires de Tucson, aux États-Unis, ils ont établi une fourchette de datation entre 642 et 769 après Jésus-Christ.[5]

 

 

Études

 

1978 :

 

Max Frei, médecin légiste, procède à une analyse des pollens comme il l’avait déjà fait pour le saint Suaire et identifie sur le Soudarion des pollens d’espèces végétales originaires de Palestine, d’Afrique du Nord et d'Espagne.[6]

 

1985 :

Le Dr. Baima Bollone procède à une série de photographies du sudarium.[7] Le CES (centre espagnol de sindonologie) mène alors un certain nombre d’études:

 

Guillermo Heras suggère une étude interdisciplinaire de la relique et l’EDICES (« Equipo de Investigacion del Centro espagnol de Sindonologia »), équipe de recherche du CES, fixée à Valence se constitue.Le Dr José Villalain fait une étude médicale du Soudarion.

 

L'analyse chimique des taches sur le Soudarion conclut qu’il s’agit de sang et de liquide pleural; ce liquide remplit les poumons d’un crucifié lors de son asphyxie et peut s’écouler par les narines si on déplace ou on incline le corps. Une étude des taches et de leurs contours montre que celles-ci ne se sont pas formées au même moment: certaines ont taché le tissu quand le corps était encore sur la croix, d’autres après la descente de la croix, soit une heure plus tard environ.

 

D’autres enfin se sont formées environ trois quarts d’heure après la descente de la croix, lors du soulèvement du corps de terre. Une étude anthropologique du Soudarion conclut à un caractère sémite de l’homme dont on avait recouvert le visage du linge.

 

Comparaison avec le Suaire de Turin:

La longueur calculée du nez soit 8 cm correspond à celle de l’homme du Suaire de Turin. 

Le groupe sanguin est équivalent (AB).U

ne comparaison a été faite des emplacements des taches de sang sur le Soudarion avec celles sur le Suaire de Turin. Plusieurs taches sont parfaitement concordantes, notamment au niveau de la barbe.

 

1989 :

Des études du Soudarion sont menées durant trois jours, au mois de Novembre par l'EDICES, ou « Equipo de Investigacion del Centro espagnol de Sindonologia. »[8]

 

1992 :

La relique est étudiée une nouvelle fois en Février.

 

1993 :

Le docteur José Villalin et l’hématologue Carlo Goldoni déterminent le groupe sanguin du Soudarion d’Oviedo: groupe AB comme pour le saint Suaire.

 

1994 :

Une étude des pollens publiée par le Pr. Carmen Gómez Ferreras: parmi les 141 grains de pollens ont été déterminées notamment une espèce de tamarin et une espèce de pistachier que l’on ne trouve qu’à Jérusalem.[9]

 

1996 :

Les actes du premier congrès international sur le Suaire d'Oviedo sont publiés.[10]

 

1997 :

Une étude a été entreprise par le Dr. Alan Whanger avec la “Polarized image overlay technique” pour comparer la relique, l’image et les traces de sang sur le Suaire de Turin.[11]

 

2001 :

Janice Bennett a publié une étude sur la relique.[12]

 

2007 :

En avril 2007, s'est tenu un congrès international à Oviedo sur le Soudarion.[13]

 

 

 

 

Localisation               Pour accéder aux cartes géographiques, cliquez ici

 

-en 510, un pèlerin fait mention du Suaire à Jérusalem.

-en 614 lors de la prise de Jérusalem, par le roi perse Chosroès II, le Soudarion est emporté à Alexandrie.

-en 616 lors de la prise d’Alexandrie par le même roi perse Chorsoès II, le Soudarion est emporté en Afrique du Nord, puis en Espagne à Cartagène. Il sera confié à l’évêque de Séville.

-en 657, l’évêque de Séville offre la relique à Saint Ildefonse évêque de Tolède. La relique restera dans cette ville jusqu’en 718.

-au 8ème siècle, lors de la prise de Tolède par les Musulmans, la relique est cachée dans la grotte de Monsacro à dix kilomètres d’Oviedo.

-au 9ème siècle, une chapelle la Camera santa est construite à l’initiative du roi Alfonse II (791-842) à Oviedo pour recueillir la relique. Celle-ci est toujours conservée en ce lieu aujourd’hui.

 

 

 

 

 

 

 

 

[1] Clerq J.M., Les grandes reliques, pp. 48-49.

[2] Marion A., Jésus, p. 46. Une étude précise des pollens de la relique a été publiée en 1994, sur laquelle on pourra se pencher pour obtenir plus de précisions: El sudario de Oviedo y la palinologia, Congresso internacional sobre el sudario de Oviedo, 1994.

[3]On peut se reporter au tableau de palynologie comparative dans la rubrique Tunique d’Argenteuil, dans les annexes.

[4] Guscin M., Oviedo Cloth, p. 28.

[5] Clerq J.M., Les grandes reliques, p. 129.

[6] Laidler K., Le Suaire, p. 280.

[7] http://www.linteum.com/ Lien valide le 29 Avril 2010.

[8] Guscin M., Oviedo Cloth, p. 21.

[9] Voir, El sudario de Oviedo y la palinologia, Congresso internacional sobre el sudario de Oviedo, 1994.

[10] Voir « El sudario del senor»-«Sudarium Domini. Actas del primo congreso internacional sobre el sudario de Oviedo, ed. Exomo, cabildo de la S. I. catedral basilica, metropolitana de Oviedo, 1996.

[11] Guscin M. «The sudarium of Oviedo: its history and relationship to the Shroud of Turin », dans les Actes du III symposium scientifique international du CIELT, pp.197-200

[12] Bennett J., Sacred blood, sacred image: The Sudarium of Oviedo.

[13] http://www.linteum.com/ Lien valide le 29 Avril 2010.

 

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