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Description

 

Il n'est pas possible de décrire cette relique, fragmentaire.

 

 

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Historique

 

Dans l’Itinéraire, (6ème siècle) attribué au Pèlerin de Plaisance est mentionnée la relique de l’Éponge.[1] Vers 570, l'Éponge est conservée dans les chapelles de l'atrium, à Jérusalem.[2]

En 614 la sainte Éponge quitte Jérusalem, alors investie par les Perses, et arrive à Constantinople.[3]  Elle est déposée dans l'église Notre Dame du Phare comme la pointe de la Lance.[4]

Saint Jean Damascène, (676-749) dans son traité Contre les calomniateurs d’images, mentionne la relique de l’Éponge.[5] Un récit de pèlerinage, celui de l’évêque Gaulois Arculfe (7ème siècle) fait mention de l’Éponge Ã  Jérusalem.[6]

Mais une autre source, dit que la relique aux 7ème-8ème siècles, « du temps du vénérable Bède » (672-735!) était toujours à Jérusalem...et même qu'elle était conservée dans le calice de Notre Seigneur.[7] Cette mention de la relique peut être interprétée de différentes façons: soit elle fait allusion à la relique de l'Éponge, en tant que fragment, toujours conservé à Jérusalem, le reste de la relique étant à Constantinople, ce qui serait parfaitement possible; soit il s’agit d’une copie ; ou alors il s'agit d'une mention du fait écrite  tardivement, et donc, sujette à caution...

Ce qui est sûr, c'est qu'en 1242, l'Éponge contenue dans une fiole en cristal est vendue par Baudouin II à Saint Louis.[8]

Après 1261, curieusement,  la relique de l'Éponge  reparaît à Constantinople jusqu'au 15ème siècle.[9]

 

 

Culte

 

Saint Grégoire de Tours (539-593) nous apprend que la relique de l'Éponge Ã©tait vénérée publiquement à Jérusalem.[10]

 

L'arrivée de la sainte Éponge Ã  Constantinople est célébrée le 14 Septembre 629.[11]

 

En 804, à Mantoue, une relique de l'Éponge Ã©tait conservée, d’après Collin de Plancy. Il ajoute qu'elle opérait des miracles.[12] « A Aix en effet, on vénérait pendant le Moyen Age un groupe important de reliques que l'on divisait en deux catégories, les grandes et les petites. Les autres sont fragmentaires, Â» comme le morceau de l'Éponge, nous dit Lefeuvre.[13]

 

Entre 1261 et 1453, parmi les reliques de la Passion les plus vénérées à Constantinople, figurait la relique de l'Éponge, mentionnée pas moins de sept fois dans les inventaires.[14]

 

 

 

 

 

 

 

 


 

[1] Maraval P., Récits, Le pèlerin de Plaisance, pp. 216-220.

 

[2] (Frolow A., 35)

 

[3] Maraval P., Lieux saints, p. 99.

 

[4] http://www.ebior.org/Encyc/Resurrection/reliques-passion.htm Valide le 29 Avril 2010

 

[5]Saint Jean Damascène, Contre les calomniateurs d’images, Orat., III, 34.

 

[6] Maraval P., Récits, pp. 241-249.

 

[7] Fleury C., Mémoire, p. 271.

 

[8] http://www.ebior.org/Encyc/Resurrection/reliques-passion.htm

 

[9] Lefeuvre P., Courte histoire, p. 136.

 

[10] Fleury C., Mémoire, p. 270.

 

[11] http://fr.wikipedia.org/wiki/Sainte_Eponge 

 

[12] Collin de Plancy J.A.S., Dictionnaire, Tome II, p. 75.

 

[13] Lefeuvre P., Courte histoire des reliques, p. 88.

 

[14] Majeska G. P., « The relics of Constantinople after 1204 Â», pp. 183-190, dans Byzance.

 

La relique de l'Eponge

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