LES RELIQUES
DE
LA PASSION DU CHRIST
La Coiffe de Cahors (2)
D’autre part, Robert Babinet souligne que huit petites gouttes sur le côté extérieur droit et cinq sur le côté extérieur gauche complètent celles du saint Suaire de Turin au niveau de la zone de la tête.[1]
Daniel Raffard de Brienne émet des réserves à ce sujet, objectant qu’alors « l’image du Linceul serait amputée de l’arrière de la tête. »[2]
Études
En 1640, Antoine de Dominicy, écrit De sudario capitis Dominici, un ouvrage sur la sainte Coiffe. Il identifie la relique au pathil juif et fonde son affirmation entre autres sur l’étude de médailles.[3]
En 1844, Champollion examine le tissu de la relique et conclue que « si ce Suaire n’est pas celui qu’on dit, il est au moins de la même époque. »[4]
Le 8 Mars 1939, un pharmacien et un chimiste dressent un procès-verbal concluant, après analyses chimiques, à la présence de sang sur la Coiffe de Cahors.[5]
Une étude de qualité sur la Coiffe de Cahors est publiée en 2001, par Robert Babinet.
Il convient ici de souligner son travail remarquable sur la relique: c’est bien lui qui a mené une étude réactualisée et approfondie de la relique, tant du point de vue historique, qu’archéologique et même théologique.
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Dès le 13ème siècle, de façon certaine, la sainte Coiffe est conservée à Cahors, dans le petit Musée d'Art religieux de la chapelle Sainte-Gausbert.[6]
Il paraît d'après Collin de Plancy que l'on conserve aussi des reliques de la sainte Coiffe (de Cahors? Autres?) à Arles, Clermont-Ferrand et Mayence en Allemagne.[7]
[1] Babinet R., Le témoin secret, p. 41.
[2] R. de Brienne D., Dictionnaire, p. 28.
[3] Babinet R., Le témoin secret, p. 43.
[4] Idem, p. 35.
[5] On peut le retrouver dans Babinet R., Le témoin secret, p. 40-41.
[6] http://www.quercy-tourisme.com/cahors/musees.html Lien valide le 28 Août 2008.
[7] Collin de Plancy J.A.S., Dictionnaire, Tome III, p. 106.
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